Les nouveaux procédés d’identification tels que le marquage par soudure chimique Recobike, font office de “plaque d’identification” pour les vélos. Ils permettent de faire le lien entre le vélo et son propriétaire en cas de vol.

Aux origines de la plaque d’identification de vélo

La première plaque d’identification de vélo date d’avril 1898. À cette époque, cette plaque servait comme moyen d’identification dans le but de faire payer des taxes et d’anticiper les impôts, en regardant le nombre de vélos qui roulent. Les propriétaires de cycles devaient faire installer ces plaques d’eux-mêmes…
À partir des années 1995, la plaque d’identification n’est plus considérée comme obligatoire mais certains cyclistes ont préféré la garder pour identifier leur vélo. En réalité, même s’il s’agissait d’une obligation, très peu de cyclistes possédaient une telle plaque, et une certaine tolérance s’était imposée au fil des décennies.

Aujourd’hui cette plaque a été remplacée par de nouvelles solutions de marquage conformément à l’obligation d’identification mise en œuvre depuis 2021. Recobike est l’un des opérateurs agréés, fournissant le procédé d’identification le plus résistant du marché.

En soit, le principe reste inchangé depuis sa création, mais avec des techniques différentes, plus modernes et adaptées à l’air du temps. En revanche, aujourd’hui, l’unique but de ce système réside dans la sécurisation des vélos en permettant seulement leur identification en cas de perte ou vol.

Le système d’identification, même s’il pourrait être considéré comme une forme de « plaque d’identification » ne peut en aucun cas faire l’objet d’un moyen de contrôle pour sanctionner d’éventuelles infractions.

Concrètement, l’enregistrement s’effectue au travers une base de données sécurisée, appelée FNUCI (Fichier National Unique des Cycles Identifiés), et les opérateurs agréés de marquage comme Recobike. Les opérateurs proposent des marquages avec des numéros uniques d’identification, enregistrés et rattachés aux propriétaires des cycles dans la base de données nationale. Les forces de l’ordre peuvent ainsi consulter cette base, dans le seul cadre de la restitution des cycles qu’ils retrouvent.

Le marquage d’identification vient donc remplacer la « plaque d’identification »

Depuis 2021, le marquage est devenu obligatoire pour les vélos qu’ils soient neufs ou d’occasion. Il faut savoir que seuls les professionnels vendeurs de cycles peuvent vous fournir un marquage. Chaque numéro d’identification est unique, et défini selon une procédure très réglementée pour les opérateurs et les vélocistes. Les numéros uniques sont enregistrés dans le fichier national des cycles identifiés (le FNUCI), où les professionnels enregistreront le propriétaire au cycle identifié.

Avec Recobike, vous pourrez ensuite profiter d’un espace client en ligne vous permettant d’ajouter des informations complémentaires sur votre vélo afin de de faciliter l’identification de ce dernier. Ces données pourront, avec votre accord, être utilisées par le service d’investigation Recobike en collaboration avec les forces de l’ordre, pour identifier votre vélo en cas de vol.

L’espace client dédié permet également de modifier le statut de votre vélo, s’il a été volé ou si vous l’avez perdu. Il permet également de transférer la propriété d’un vélo en cas de revente. Et pour accompagner tous les clients, Recobike propose une assistance téléphonique basée en France.

Le marquage d’identification n’est pas une plaque d’identification

Le marquage Recobike est fait pour limiter les vols de vélo et non pour verbaliser les cyclistes s’ils commettent des infractions au code de la route. Seuls les véhicules possédant une plaque d’immatriculation comme les voitures et les deux roues à moteurs peuvent se faire verbaliser. Au même titre, votre vélo ne dispose pas de carte grise.

Par ailleurs, les autorités n’ont pas le droit de consulter le fichier national des cycles identifiés à d’autres fins que la restitution d’un vélo à son propriétaire. Le but de ce marquage d’identification, et non d’immatriculation, est de faire diminuer le nombre de vols de vélos en France : environ deux vélos volés toutes les 3 minutes. Il permet également de restituer les nombreux vélos retrouvés (près de 40% des vélos volés) qui avant l’identification n’était jamais rendu à leurs propriétaires.

Le marquage intervient donc dans un contexte de sécurisation, en imposant depuis 2021 aux vélocistes de marquer tous les vélos neufs ou d’occasion qu’ils vendent. À terme, puisque la plupart des vélos en circulation disposeront d’un marquage, un vélo non identifié sera considéré comme un vélo suspect et donc très difficile à revendre.

Comme tous les vélos ayant été mis en circulation à compter de janvier 2021 en France doivent comporter un marquage, il conviendra d’en vérifier le statut lors d’un achat de seconde main, afin de ne pas acquérir un vélo potentiellement volé.

Pour en savoir plus sur l’obligation de marquage des vélos et l’intérêt d’opter pour le marquage Recobike, rendez-vous sur cette page.

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